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Erving Goffman et le travail social
Garneau, Stéphanie; Namian, Dahlia (Hrsg.) | University of Ottawa Press | 21e – Société, Culture, Histoire
En ces temps de morcèlement et de cloisonnement
disciplinaire, il est impératif de rappeler les liens
ambigus, mais néanmoins enchevêtrés, entre le
travail social et la tradition sociologique dont est
issu Erving Goffman.
Les auteurs de cet ouvrage – travailleurs sociaux,
sociologues, anthropologues, politistes et infirmiers –
ouvrent la « boîte à outils goffmanienne », offrant
des regards novateurs sur les enjeux contemporains
entourant le travail social. Il prend appui sur une
pluralité d’objets, dont la santé mentale, la toxicomanie,
les soins aux personnes âgées ou avec un handicap, et
l’aide aux sans-abris.
Que ce soit sous l’angle épistémologique, théorique,
méthodologique ou pratique, la posture goffmanienne
est digne de considération. Elle permet d’observer
les effets des institutions et des catégories du travail
social sur les personnes ciblées. Elle aide à sortir d’une
vision normative de l’intervenant pour identifier les
possibilités et les contraintes qui pèsent sur lui. Elle
permet également d’accéder aux dimensions tacites,
affectives et parfois insoupçonnées du social et de la
relation d’aide dans le but de rendre visible l’invisible,
de rendre intolérable le toléré et les allant-de-soi.
Les dix-sept collaborateurs rattachent certaines des ficelles
qui ont été dénouées entre les deux disciplines au fil des
luttes visant leur reconnaissance institutionnelle.
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Cahiers Charlevoix 10
La Société Charlevoix, ; Bock, Michel; Pichette, Jean-Pierre; Laflamme, Simon; Frenette, Yves; Bénéteau, Marcel | Les Presses de l'Université d'Ottawa | Cahiers Charlevoix
Ce dixième volume des Cahiers Charlevoix regroupe cinq études sur l’Ontario français, qui traitent du diocèse de Sault-Sainte-Marie dans le conflit franco-irlandais entre 1904 et 1934; des perspectives amoureuses et conjugales des jeunes du nord-est de l’Ontario; des aspects de l’histoire des Franco-Ontariens du Centre et du Sud-Ouest de 1970 à 2000; de l’art perdu de « faire des chansons » de la région du Détroit ainsi que des propos et confidences du jésuite ethnologue Germain Lemieux.
- Ce livre est publié en français.
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Speaking Power to Truth
Keren, Michael; Hawkins, Richard (Hrsg.) | Athabasca University Press | Cultural Dialectics
Online discourse has created a new media environment for contributions to public life, one that challenges the social significance of the role of public intellectuals—intellectuals who, whether by choice or by circumstance, offer commentary on issues of the day. The value of such commentary is rooted in the assumption that, by virtue of their training and experience, intellectuals possess knowledge—that they understand what constitutes knowledge with respect to a particular topic, are able to distinguish it from mere opinion, and are in a position to define its relevance in different contexts. When intellectuals comment on matters of public concern, they are accordingly presumed to speak truth, whether they are writing books or op-ed columns or appearing as guests on radio and television news programs. At the same time, with increasing frequency, discourse on public life is taking place online. This new digital environment is characterized by abundance—an abundance of speakers, discussion, and access. But has this abundance of discourse—this democratization of knowledge, as some describe it—brought with it a corresponding increase in truth?
Casting doubt on the assertion that online discourse, with its proliferation of voices, will somehow yield collective wisdom, Speaking Power to Truth raises concerns that this wealth of digitally enabled commentary is, in fact, too often bereft of the hallmarks of intellectual discourse: an epistemological framework and the provision of evidence to substantiate claims. Instead, the pursuit of truth finds itself in competition with the quest for public reputation, access to influence, and enhanced visibility. But as knowledge is drawn into the orbit of power, and as the line between knowledge and opinion is blurred, what role will the public intellectual play in the promotion and nurturing of democratic processes and goals? In exploring the implications of the digital transition, the contributors to Speaking Power to Truth provide both empirical evidence of, and philosophical reflection on, the current and future role of the public intellectual in a technologically mediated public sphere.
With contributions by Karim-Aly Kassam, Barrry Cooper, Jacob G. Foster, Richard Hawkins, Michael Keren, Boaz Miller, Liz Pirnie, and Eleanor Townsley.
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Cahiers Charlevoix 12
La Société Charlevoix, ; Pichette, Jean-Pierre; Laflamme, Simon; Frenette, Yves; Boissonneault, Julie; Reguigui, Ali; Bénéteau, Marcel; Bock, Michel | University of Ottawa Press | Cahiers Charlevoix
Coïncidant avec le vingt-cinquième anniversaire de la Société Charlevoix, la fournée 2018 de ce douzième cahier réunit six études.
Simon Laflamme publie l’affidavit qui a été utilisé par le Commissariat aux langues officielles pour appuyer la cause qu’il défendait contre la Société Radio-Canada. À la suite des compressions budgétaires de 2009 dont elle avait été victime, la société d’État réduisait fortement sa programmation à la station de radio Cbef de Windsor.
Yves Frenette propose un regard comparatif de l’historiographie dans trois aires de la francophonie canadienne entre 1970 et 2000. Au cours de cette période de transition, les identités traditionnelles acadienne et canadienne-française déclinent progressivement au profit de nouvelles identités francophones provincialisées.
Julie Boissonneault se penche sur la perception qu’on a de la langue des Franco-Ontariens. La langue française parlée en Ontario fait souvent l’objet d’un discours dépréciatif qui établit la compétence des Franco-Ontariens à l’aune de leurs manquements au français de référence. Or, ce discours, qui ne tient pas compte de l’enjeu de la variation interne de toute langue et des processus naturels d’évolution des parlers, nourrit des représentations à l’égard du parler qui sont souvent partielles ou fausses et qui, en retour, peuvent mener à un sentiment d’incompétence chez le locuteur franco-ontarien.
Ali Reguigui inscrit son étude dans le cadre de la phonétique articulatoire et de la sociophonétique, fondée sur les données d’un questionnaire sociolinguistique recueillies auprès de sujets franco-ontariens. Il examine le cas de la consonne roulée alvéolaire voisée /r/ du latin, qui a persévéré en ancien français et moyen français jusqu’au xviie siècle dans les centres urbains, et jusqu’au XVIIIe siècle en général pour se faire remplacer par la consonne roulée uvulaire voisée, communément qualifiée de grasseyée et marquée comme variante de prestige
Marcel Bénéteau fait le bilan de la chanson traditionnelle française en Ontario et trace son évolution dans
le temps et l’espace. L’auteur décrit le travail qu’il a entrepris pour déterminer en premier lieu en quoi consiste le répertoire de l’Ontario français ; à cette fin, il précise quelles sont ses balises historiques et géographiques (où et quand le répertoire s’est-il implanté sur le territoire ?) et ce qu’il comprend au juste (combien de chansons ? quelles chansons ? quelles catégories de chansons ?).
Jean-Pierre Pichette verse un nouveau chapitre au dossier de la transposition des récits oraux dans des oeuvres
littéraires. À l’analyse des écrits destinés à la jeunesse de l’écrivaine Marie-Rose Turcot (Cahiers Charlevoix 3) et de l’ethnologue Marius Barbeau (Cahiers Charlevoix 4), il ajoute l’examen des « petits contes drolatiques » qu’un autre écrivain d’Ottawa, Régis Roy (1864-1944), a publiés entre 1906 et 1928.
Michel Bock a compilé dans la « Chronique » les faits saillants survenus depuis la parution du dernier volume et les nouvelles des membres reliées à leurs activités professionnelles. Nous y joignons le compte rendu des activités récentes de la Société des Dix que son secrétaire, Fernand Harvey, a préparé à notre intention.
Ce livre est publié en français.
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Shaped by Silence
Croll, Rie | ISER Books | Social and Economic Studies
Shaped by Silence brings together the powerful stories of five women from Ireland, Canada, and Australia whose lives were shaped by forced confinement in Magdalene laundries and other institutions operated by the Roman Catholic Order of Sisters of the Good Shepherd. Their narratives include one teenager’s experience in a Good Shepherd training school in Canada; another story of a child who was born in a Canadian Good Shepherd laundry; and three accounts of adolescent girls held in Good Shepherd Magdalene laundries in Ireland and Australia. In these institutions, women and girls became a coerced workforce. Hard, unpaid and relentless physical toil, isolation, enforced silence, and prayer constituted the nuns’ strategy for converting their “fallen” charges into the Christian image of pure womanhood. Within this regime, girls and women suffered physical, psychological, and emotional abuse. While intimately capturing the dark and enduring after-effects of ill-treatment, the stories recounted in Shaped by Silencealso describe survivors’ efforts to heal and rebuild their lives. This important book shines a light on a pervasive and systemic pattern of cruelty and exploitation. It reveals the unwarranted confinement of generations of girls and women in Good Shepherd institutions around the world and constitutes a call for full acknowledgement of their suffering.
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Cahiers Charlevoix 11
La Société Charlevoix, ; Pichette, Jean-Pierre; Laflamme, Simon; Frenette, Yves; Boissonneault, Julie; Reguigui, Ali; Bock, Michel | Les Presses de l'Université d'Ottawa | Cahiers Charlevoix
Jean-Pierre Pichette présente le troisième chapitre de « Germain Lemieux par lui-même », ce qui complète la série autobiographique du célèbre ethnologue (1914-2008) qui a oeuvré en Ontario français durant plus d’un demi-siècle. Tirées de la longue entrevue accordée à l’auteur en 1995, ces ultimes confidences du père Lemieux portent sur les genres de la littérature orale – conte et chanson – qu’il a privilégiés.
Simon Laflamme examine la notion d’identité telle qu’elle se révèle dans les travaux des spécialistes des sciences humaines qui se sont penchés sur l’Ontario français. Après avoir mis en évidence des théories générales puis planté quelques balises historiques, il considère les travaux selon leur domaine d’analyse : l’éducation, la politique et le juridique, le genre, la famille, les médias, les arts et les sports. Au terme de cette recension, il met en lumière les deux thèses qui polarisent le discours : l’assimilation et l’hybridité.
Yves Frenette propose un tour d’horizon de l’histoire sociale de la francophonie nordaméricaine, entre le départ de la France du continent, en 1763, et la Première Guerre mondiale. Divisé en deux périodes, ce long XIXe siècle « franco-américain » voit tout à la fois l’expansion et la contraction du fait français, à la mesure, d’une part, des migrations, et, d’autre part, de l’ascendance hégémonique de la langue anglaise.
Julie Boissonneault pose son regard sur la fréquentation des établissements universitaires, elle se demande dans quelle langue les Franco-Ontariens font leur scolarité. Sont alors mises en jeu la langue maternelle et la langue de la scolarité à l’élémentaire et au secondaire comme vecteurs de leur motivation à étudier en français au palier supérieur.
Ali Reguigui convient que s’il existe un nombre important de recherches portant sur la phonétique et la phonologie des emprunts intégrés et sur la manière dont les mots empruntés sont ajustés et reproduits selon les schèmes phonétiques de la langue receveuse, les études scrutant le traitement phonétique et prosodique de l’emprunt intégral en franco-ontarien font défaut. Il livre ici les prémices d’une enquête préliminaire sur la prosodie de l’emprunt.
Michel Bock propose une analyse de la pensée politique du père oblat Georges Simard (1878- 1956), théologien et professeur à l’Université d’Ottawa pendant la première moitié du XXe siècle. Rattaché, à l’origine, à la faction nationaliste intransigeante des oblats canadiens-français, le père Simard changea son fusil d’épaule pour épouser d’abord le « bon-ententisme », puis le loyalisme, après que Rome fut intervenue pour condamner le nationalisme
catholique à la fois en Ontario français, dans le contexte de la crise du Règlement 17, et en Europe.
Fidèle à la pratique établie depuis le cinquième volume des Cahiers Charlevoix, ce onzième volume se termine par la « chronique » que notre confrère Marcel Bénéteau a préparée. On y trouvera rassemblés les nouvelles et les faits saillants relatifs aux activités professionnelles des membres de la Société Charlevoix et la liste des articles publiés par les membres de la Société des Dix.
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Sociocultural Systems
Elwell, Frank W. | Athabasca University Press
Macrosociology—the study of large-scale social structures and the fundamental principles of social organization—was the style of sociology practiced by the founders of the discipline. Today, the social theories of Karl Marx, Max Weber, Émile Durkheim, and Herbert Spencer (among others) are commonly studied as part of the history of the field, but, although the macrosociological approach that these thinkers advocated is still employed, it no longer dominates the discipline. Instead, sociologists typically adopt a narrower focus, specializing in areas such as social psychology, medicine, religion, or the study of social stratification. Examining the bigger picture is a task often left to public intellectuals.
Sociocultural Systems aims to reinstate macrosciology as the heart of the discipline by demonstrating that both classical and contemporary macrosociologists stand upon common ground. Focusing on the broad issues that concerned the founders, Elwell addresses questions such as: Historically, what factors accounted for the origin, survival, and evolution of sociocultural systems? Why were some societies more technologically advanced than others? What is the origin of capitalism? What factors determine the allocation of goods and services within and among societies? What effects do changes in government and economic institutions have on communities?
Elwell argues that, as evolution does for biology, the macrosociological paradigm offers an analytical strategy that can be used both to guide and prioritize research in all of the myriad specialties within sociology and to lay forth an orderly body of knowledge for students. Clearly articulating important sociological principles, Sociocultural Systems provides a critical understanding of social institutions and issues, while also furnishing a framework for possible solutions to the perennial social crises that are part and parcel of the development of human societies.
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Accessible Elements
Kennepohl, Dietmar; Shaw, Lawton (Hrsg.) | Athabasca University Press | Issues in Distance Education
Accessible Elements informs science educators about current practices in online and distance education: distance-delivered methods for laboratory coursework, the requisite administrative and institutional aspects of online and distance teaching, and the relevant educational theory. Delivery of university-level courses through online and distance education is a method of providing equal access to students seeking post-secondary education. Distance delivery offers practical alternatives to traditional on-campus education for students limited by barriers such as classroom scheduling, physical location, finances, or job and family commitments. The growing recognition and acceptance of distance education, coupled with the rapidly increasing demand for accessibility and flexible delivery of courses, has made distance education a viable and popular option for many people to meet their science educational goals.
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“It is thought provoking and challenging, and fills a gap for science teachers who wish to deepen their understanding and add to their repertoire of strategies.”
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"Kennepohl and Shaw are to be congratulated on bringing together accounts of new approaches to how we teach science at a distance. The possibilities that ICT provide have revolutionised the field, and this volume brings us up to date with what can be done."
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Strategic Nonviolent Power
Mattaini, Mark | Athabasca University Press | Global Peace Studies
History indicates that there are powerful routes to liberation from oppression that do not involve violence. Mohandas Gandhi called for a science of nonviolent action, one based on satyagraha, or the “insistence on truth.” As Gandhi understood, nonviolent resistance is not passive, nor is it weak; rather, such action is an exercise of power. Despite the success of Gandhi’s “Quit India” movement, the resources dedicated to the application of rigorous science to nonviolent struggle have been vanishingly small. By contrast, almost unimaginable levels of financial and human resources have been devoted to the science and technologies of killing, war, and collective violence. Mark Mattaini reviews the history and theory of nonviolent struggles against oppression and discusses recent research that indicates the substantial need for and advantage of nonviolent alternatives. He then offers a detailed exploration of principles of behavioral systems science that appear to underlie effective strategic civil resistance and “people power.”
Strategic Nonviolent Power proposes that the route to what Gandhi described as the “undreamt of and seemingly impossible discoveries” of nonviolent resistance is the application of rigorous science. Although not a simple science, Mattaini’s application of ecological science grounded in the science of behaviour brings exceptional power to the struggle for justice and liberation. At a time when civil resistance is actively reshaping global political realities, the science of nonviolent struggle deserves the attention of the scientific, activist, strategic, military, spiritual, and diplomatic communities, as well as the informed public.
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Die Entwurzelten
Bauman, Zygmunt | Eichborn
Was passiert mit uns Menschen in einer globalisierten Welt, in der alle Beziehungen fließend sind, unsere Wurzeln immer nur temporär, wir face-to-screen mehr kommunizieren als face-to-face? Das letzte Werk des berühmten Soziologen Zygmunt Bauman ist ein anregendes Gespräch über die menschlichen Herausforderungen des dritten Jahrtausends. Ein großer Denker im Gespräch mit einem digital native, einem selbst in die flüchtige, die flüssige, fließende Gesellschaft Hineingeborenen: Bauman und Leoncini entwickeln klare, greifbare Gedanken zur Transformation des Körpers, zu Aggressivität in den Netzwerken und zu Liebe, Sex und Beziehungen in dem Jahrhundert, das sich wie keines zuvor dem permanenten Wandel verschrieben hat.